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Qu’est-ce que l’arthrose de hanche (ou coxarthrose) ?

L’arthrose de hanche est une usure du cartilage articulaire qui recouvre la tête du fémur et le cotyle au niveau du bassin. Cette usure va occasionner des douleurs (au niveau de l’aine, sur le devant de la cuisse, au niveau de la fesse) entraînant progressivement une diminution des activités sportives (jusqu’à  un arrêt total) et un retentissement dans la vie de tous les jours même pour des gestes simples (mettre ses chaussettes, lacer ses chaussures).

Quelles sont les causes et les possibilités de traitements ?

Cette arthrose peut-être primitive (sans cause) ou secondaire (exemples : dans les suites de fractures, de maladies rhumatismales ou osseuses). Le problème est que l’organisme ne sait pas réparer les lésions du cartilage et que la médecine actuelle ne peut permettre de guérir ces lésions. Les traitements proposés sont peu nombreux : dans certains cas votre médecin pourra vous proposer de réaliser une infiltration intra articulaire sous contrôle radiographique d’acide hyaluronique (visco supplémentation) ; en cas d’usure trop évoluée (ou d’échec de la visco supplémentation) la seule solution sera chirurgicale en  réalisant une prothèse totale de hanche.

Prothèse totale de hanche

En quoi consiste l’opération de prothèse totale de hanche et quels sont les buts ?

L’opération consiste à recouper le col et la tête du fémur pour permettre la mise en place dans le fémur une tige prothétique ayant à son extrémité un col et une tête laquelle va s’articuler avec le cotyle prothétique (lequel est impacté dans le bassin). La tige et le cotyle prothétiques sont recouverts de matériaux (titane, hydroxyapatite) dont les propriétés mécaniques vont favoriser leur intégration dans l’os.

Radiographies avant et après prothèse de hanche

Les buts de cette opération sont de soulager durablement la douleur, de rendre une bonne mobilité et une bonne fonction articulaire.  Avec une collaboration étroite avec les kinésithérapeutes (et en respectant les consignes de reprise des activités)  les patients vont progressivement retrouver une bonne  fonction articulaire et retourner à leurs activités favorites. Ainsi la reprise du sport avec une prothèse n'est pas une utopie et est même conseillée (dans la limite du raisonnable)! D’une manière générale les patients opérés sont autorisés à reprendre les activités sportives ou physiques antérieures, dans la mesure où la cicatrisation correcte est obtenue et où le feu vert leur a été donné par le chirurgien. Il faut de manière générale limiter les activités à impacts et bien sûr éviter les traumatismes violents, ce qui implique, dans les sports à risque ou sport de vitesse de les pratiquer en dessous de ses limites. Il est totalement déconseillé de s’initier à un sport de vitesse ou à un sport à risque qui n’avait jamais été pratiqué avant l’intervention. De nos jours de plus en plus de personnes parcourent la montagne, les pistes de ski ou les routes en vélo avec une, deux voire trois ou quatre prothèses articulaires.

Chirurgie mini invasive, chirurgie assistée par ordinateur et R.A.AC.

Grâce aux avancées médicales, chirurgicales, technologiques et le travail en collaboration étroite avec  les soignants,  les patients  bénéficient d’une prise en charge optimale en vue d’une récupération rapide et de qualité ; c’est ainsi que nous pratiquons :

  • La chirurgie mini invasive de hanche (exemple de la voie antérieure sans section musculaire)

  • La chirurgie assistée par ordinateur

  • La Récupération Accélérée Après Chirurgie (R.A.A.C) 

Les séjours hospitaliers sont raccourcis, la prise en charge de la douleur est optimisée, les patients sont levés le jour même de l’opération par les kinésithérapeutes et le retour à domicile facilité.

Pour certains malades l'intervention peut se dérouler avec une hospitalisation sur la journée (en ambulatoire).

 

Quels sont les risques ?

Les complications spécifiques de cette opération sont rares, mais malgré tout le risque zéro n’existe pas.

  • L’infection : comme toute chirurgie il y a un risque d’infection (lequel est bien heureusement très bas), avant l’opération des bilans infectieux peuvent être demandés pour prévenirau maximum cette complication.

  • La luxation de prothèse : la luxation ou déboitementlors de mouvements extrêmes ou de chutes non contrôlées, dans ce cas-là le patient doit être endormi pour que le chirurgien remette en place la prothèse.

  • Les fractures: pouvant nécessiter d’autres opérations.

  • L’hémorragie et l’hématome : dans ce cas- là un traitement par fer voire une transfusion sanguine peuvent être nécessaires (ralentissant la récupération).

  • Le descellement de prothèse : avec le temps et un excès de sollicitation, il peut y avoir une usure de l’os au contact de la prothèse pouvant conduire au remplacement(de tout ou partie) de la prothèse. Cette usure peut survenirentre 15 et 20 ans après la pose de la prothèse.

  • L’inégalité de longueur : il peut y avoir une différence de longueur de quelques millimètres après l’opération. Rarement gênante, elle peut nécessiter le port d’une talonnette.

  • La phlébite : malgré un traitement anticoagulant et le port de bas de contention cette complication peut arriver, elle doit être traitée rapidement pour prévenir une complication plus grave l’embolie pulmonaire.

  • Des complications exceptionnelles : paralysies nerveuses (le plus souvent réversibles sans séquelles), brûlures cutanées, hématome compressif, rejet allergique, boiterie et douleurs inflammatoires.

 

 

Nous restons bien entendu à votre disposition pour tout renseignement complémentaire.

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